mardi 26 janvier 2010

nostalgie suite....

Dimanche passée, Anaïs me disait : ''il me semble que j'aimerai qu'on invite quelqu'un à la maison. Ca fait longtemps que personne n'est venu...'' ( pas tout à fait vrai, puisque les deux dimanches où nous recevions à dîner, mademoiselle était à un tournoi de volley à l extérieur de la ville... mais bon ...) !

Bref, cet engouement inhabituel à recevoir, m'a soudain fait penser à tout ce monde que nous recevions, justement, lorsque j'habitais encore dans ma maison, avec mes parents, et je m'en réjouissais d'avance !

On en a donné des fêtes, des réceptions, de dîners, des soupers, qu'ils soient prévus ou improvisés ! Y en avait toujours assez dans le congélateur pour recevoir à tout moment !

Toutes occasions étaient bonnes pour recevoir : fêtes d'anniversaire, anniversaire de mariage, petite communion, grande communion, nouvel an, Noël, ou, tout simplement, l'envie de partager quelques harengs (arkk pouarkkk beurkkkk) avec des pommes de terre en robe des champs, avec une bonne bière ou un verre de lait ou encore l'envie de manger ensemble quelques Flammküche maison....Mmmmmmmm...... !

L'envie de jouer aux cartes !

L'envie de célébrer la réussite à un examen.

Bref, l'envie de partager avec les gens que nous aimions, de bons moments autour d'une grande table.
La grande table de la salle à manger qui était toujours bien apprêtée, toute jolie, avec la vaisselle du dimanche, les verres en cristaux, la coutellerie sortie tout droit du tiroir du buffet, que l on réservait aux ''occasions'', les ustensiles tout beaux tout brillants, et surtout... la bonne ''bouffe'', avec entrée, plat de résitance, trou normand, salade, fromage, et biensûr, le dessert fait maison !
Tout était fait maison de toute facon !

J'en ai l'eau à la bouche !!!

Et l'on pouvait être 8 comme 12 voire 18 autour de cette table !

Et tout le monde participait à recevoir (enfin, quand je dis tout le monde, je parle de ma soeur et moi et un peu mes parents !!!!! ha ha ha !!! je les entends faire ''Yannn.... écoute la !!!'' hihi ....
Alors je rectifie : mes parents étaient biensûr ceux pour qui la charge de travail étaient la plus importante
) !

Et , à la fin du repas, les femmes se ramassaient dans la cuisine, pour faire la vaisselle (et non, pas de lave vaisselle en ce temps la) et elles ''SE'' racontaient, leur anecdote, leur travail, leur bobo, leurs enfants, etc.... et les hommes pendant ce temps fumaient un cigare, buvaient leur digestif, ou jouaient aux cartes !

En ce temps là, il y avait la TV, certes, mais hors de question de l'allumer si on avait des invités !
En ce temps là, pas d 'ordi, pas de DS, pas de Wii, pas de play, rien de tout ca ! Juste des enfants qui sortaient jouer dehors, avec le chien ! Ou se prélassaient sur la balancelle ! Faisaient des concours de qui tient le plus longtemps perché par la force des bras au poteau de l'étendoir à linge ! Se couraient après ! Se lancaient un ballon ! Jouaient aux raquettes ! Bref, s'amusaient !

Il est loin de ce temps là, mais il est bon, et il fait chaud au coeur de s'en rappeler !

oh oui, et puis mon papa avait ''construit'' un four à pizza à l'extérieur !

La première fois que nous l'avons utilisé, nous trouvions la pizza très croustillante sous la dent, genre crousillement qui fait grincer les dents à en avoir de frissons, voyez le genre ? Genre ''je croque des cailloux !!''

Alors non, ce n'était pas des cailloux, mais tout de même des grains de sables, qui s'échappait d'entre les briques qui consolidaient le four, mais qui avaient encore besoin de ''sèchage''

Les pizzas étaient sommes toutes EXCELLEMENT ....CROQUANTES !

Et puis le samedi soir, mes parents déposaient un gros lapins dans une poêle en fonte, l'enfournaient dans le four à pizza, et le dimanche au menu du midi...devinez quoi ??? un lapin tout tendre, tout chaud, qui avait cuit toute la nuit par la simple chaleur des pierres, tout ca accompagné de délicieuses Spaëtzzles... M A M A M I A.....


Cou'don' ca me donne faim moi tout ca... et ca tombe bien, par ce que c'est l'heure de préparer les soupers : au menu = tourte à la viande et salade verte !

BON APPÉTIT tout le monde !


La prochaine fois, je vous raconte... finalement je peux le faire tout de suite, ca sera pas long, et ca fait toujours sourire :

lorsque tous nos invités partaient, et que mes parents les accompagnaient à la porte pour dire aurevoir, moi, petite coquine (j'étais très très très petite ok !!!), il parrait que je faisais tous les fonds de verre des invités !! hic hic... je dormais sûrement bien après ca !!! mais chuuuuttt... faut pas le dire.

samedi 23 janvier 2010

Nostalgie du bon vieux temps



Mon doux, que je me surprends à être souvent nostalgique des mes jeunes jeunes jeunes années ces dernières semaines !!

Et qu'est ce qui déclenche ces états d'âmes ?

Peut être le fait que Tess grandit et que souvent elle nous demande
''Et toi quand tu avais mon âge''.

Peut être aussi le fait qu'Anaïs est une ado qui me ressemble beaucoup, au même âge.

Mais aussi le fait de concours de circonstance : on parle d'un truc, en famille, entre amis, entre collègues, un truc qui en amène un autre, puis un autre, puis on remonte dans nos souvenirs, on fait appel à notre mémoire, et le bon en arrière se fait aussi vite.

De quoi on parle ?

D'une chanson. D'une recette. De la mode. .................

La semaine dernière, par exemple, au travail, tout en dinant, on parlait des grands-parents, mais aussi de poissons, de crustacés (cherchez pas le rapport, y'en a pas ....) !

Alors j'ai fait un saut dans le temps, celui où je n 'étais qu'une enfant et que je mangeais des moules, chez ma grand-mère italienne !
Et que j'aimais ca !

Et je pense que j 'aimais tellement ca, que j'ai dû en manger trop, car aujourd'ui, du haut de mes 30 et quelques années (hihi), j'en ai un profond dégoût !
Et moi qui ai pourtant un odorat proche du '' 0 '' , si on pouvait le mesurer sur une échelle, je sens l'odeur des moules en cuisson à une distance très très raisonnable ! et ca me lève le coeur !

P'u capable !!!!


Mais en ressortant ce souvenir là, je me suis attardée à parler et à me souvenir de ma grand-mère, ma Nona !!

Elle aura 90 ans cette année !!

90 ANS !!! Je n 'en reviens pas ...

Ma grand mère, lorsque je n 'étais qu'une enfant, avait à peine 55-60 ans. Et elle était en pleine forme !

Elle partait travailler, tous les matins, avec son Solex noir !




Et que j 'étais fière : c 'est elle qui nettoyait notre école primaire ! Mes amis n'avaient qu 'a bien se tenir et si je voyais un ami écraser une craie au sol ... oula la ... je me rappelle bien que je me fâchais !

Des fois, j 'avais le doit de l'accompagner. Ouh la la ...Pouvoir toucher les grandes clés de mon école et avoir le droit de les insérer dans le vérrou de ma classe ! ca me donnait comme un pouvoir magique qu'aucun autre de mes petits camarades n'avaient !




J'allais aussi en vacances chez ma grand-mère : elle habitait super loin de chez moi : au moins à 1 km ..... !!!! :-)

Mais je quittais Mon dodo pour aller dormir chez Ma grand-mère, avec ma petite valise ! Et j'y restais quelques jours !

Je dormais dans la même chambre qu'elle, dans un petit lit ancien. Il fallait presque que je prenne un élan pour monter dessus tant il était haut ! Une grosse couette en duvet le couvrait ! Mmmmmm.

Et ....ma grand-mère, et bien...elle ronflait... et son coucou, à chaque heure coucoutait .... et tôt aux aurores... le coq des voisins chantait et les poules piaillaient .... et au bout de la rue, le train passait, et juste de l'autre côté, le clocher de l'église sonnait .... Ah ... les prèmières nuits étaient assez perturbées, mais jamais assez pour me donner l'envie de partir.

Chez ma grand-mère, il y avait toujours des friandises ! Des liégeois ! Des rickles !

Ma grand-mère, elle m'emenait manger à la cafétéria du cora ! j'adorai ca !

Et puis des fois, elle me donnait quelques sous, pour aller chez le boulanger et me sucrer le bec !

Et puis l'autre jour, avec mon homme, je suis allée boire un verre dans la brûlerie du café à Sherbrooke ! Quel merveilleux petit ...-enfin. pas si petitque ca finalement, bref... ... -quel merveilleux ''petit'' coin !
Une ambiance TRES chaleureuse ! de la boiserie partout ! une musique de fond très agréable ! où l on pose les yeux, il y a un objet intéressant, à acheter ou à déguster ! mais surtout, il y a une sensationnelle odeur de CAFÉ !!! qui embaume toute la surface des lieux ! Mmmmmm.. c est tellement tellement bon !

Et puis donc, un peu partout, il y a (entre autre) des moulins à café, des petits, des grands, en bois, en verre.... et ploufffff.... re-retour dans le passé !
Ma nona, elle en avait un, un moulin à café, en bois, que j'étais chargé de tourné pour elle... quelle mission extraordinaire pour une petite fille ! toute une responsabilité (comme celle de touner la salade, pour la sécher, ou d'ouvrir les conserves avec le tout nouveau ouvre boîte électrique ... j'avais une priorité sur ces objets là, chez ma Nona !!!)



Et ma grand-mère, en bonne italienne, à biensûr le secret bien gardé jusqu'à il y a quelques années (je vous raconterai tantôt) d'une sauce pour accompagner ses pâtes, son ragoût de boeuf, ou de veau, ses gnochhis, qui recette merveilleuse qu'elle seule réussit !

100 fois imitiée, jamais égalée !!!


Alors que je demeurai encore en Auvergne, juste avant de venir vivre dans ce beau pays (froid pays), ma grand-mère a passé quelques jours avec nous, et elle m'a livrée le secret tout puissant de sa merveilleuse recette !

Elle m'a dit «Viens, je vais te montrer» .

Autant vous dire que mes chevilles ont enflées de fierté, mes yeux se sont embués d'émotion, et toute fébrile, mes oreilles se sont ouvertes aussi grandes que possible d'attention.




«Alors, me dit elle, tu vois, le secret, pour obtenir ce petit goût que tu aimes tant, c'est de....pskjhchorujcouahrchuuuuuuttt.....»
Ben non, je vais pas vous le dire, c est un SECRET !! non mais !!!

Quoiqu'il en soit, j'ai refait la recette, à la L -E T- T- R- E-.... mais y 'a rien à faire,.... je m'y suis pourtant reprise plusieurs fois, ....le goût n'y est pas le même !
Cette sauce là est unique, au même titre que l'est ma grand-mère !
Et je les aimes toutes les deux de tout mon coeur .... :-)


La suite des mes souvenirs au prochain épisode.....
.../...

mardi 19 janvier 2010

Des nouvelles de notre bonne fée !!

(Trois-Rivières) La Trifluvienne Ginette Gauvreau, responsable des adoptions pour l'organisme Soleil des Nations en Haïti, a quitté bien plus qu'un pays dévasté dimanche, en rentrant au Canada. Elle a aussi tourné la page sur la plus grande partie de sa vie. Pour Mme Gauvreau, l'aventure en Haïti prendra en effet fin avec cette terrible catastrophe.

«C'est triste, parce que ma vie est là-bas. Mais le pays est complètement détruit et il faudra des années avant que tout ne revienne à peu près à la normale. D'ici là, ce sera la violence, les pillages, le chaos. J'étais sur le point de prendre ma retraite et de continuer à titre de bénévole, mais je devrai maintenant me trouver un autre projet de retraite. Je n'y retournerai que pour aller chercher les enfants, mais ce sera terminé ensuite», a confié Mme Gauvreau au Nouvelliste, hier soir.

Mardi dernier, elle se trouvait dans une épicerie quand le tremblement de terre s'est fait sentir.

«Je me suis carrément dit que c'était la fin du monde. Pour moi, si le monde devait finir, c'est à ça que ça ressemblerait. Heureusement que je n'étais pas dans mon appartement, car il a été complètement détruit. Je ne serais pas en train de vous parler en ce moment», souligne-t-elle.


C'est plutôt grâce à deux jeunes enfants qu'elle a eu la vie sauve. À la sortie de l'épicerie, deux petits avaient l'habitude d'attendre Mme Gauvreau.

Lorsqu'elle terminait de faire ses achats, les enfants voulaient toujours porter ses paquets jusque chez elle. En échange, elle leur donnait un dollar.

«Ce sont eux qui m'ont crié: «Viens madame Ginette, il faut se cacher». Ils m'ont entraîné plus loin en courant, parce qu'un édifice de 10 étages s'écroulait à côté de nous. Je n'en reviens pas, j'ai passé ma vie à aider ces enfants et en bout de ligne, ce sont eux qui m'ont sauvé la vie», souligne-t-elle.

Course contre la montre

De retour au pays depuis à peine quelques heures, la Trifluvienne s'est engagée dans une course contre la montre avec les autorités gouvernementales afin de ramener le plus d'enfants possible, le plus rapidement possible, au Canada.

Des 45 orphelins en processus d'adoption avec l'organisme, 20 étaient déjà légalement adoptés. «Pour les autres, il ne nous manquait qu'un papier ou deux. Mais là tout a été détruit et il va falloir que le gouvernement se montre compréhensif pour faciliter l'arrivée au pays de ces enfants», lance-t-elle.

Car si les documents légaux ont été dûment remplis, c'est plutôt pour la sécurité des enfants que Ginette Gauvreau s'inquiète actuellement.

«Pour le moment, les gens sont occupés à chercher leurs proches. Mais dans quelques jours, ils seront en mode survie et les violences et les pillages vont réellement commencer. Dans les crèches, on garde toujours des vivres et les gens le savent. On ne pourra pas assurer la sécurité des enfants indéfiniment», signale Ginette Gauvreau.

Cette dernière en a d'ailleurs eu la démonstration samedi, alors qu'elle se rendait en voiture à l'une des crèches de l'organisme, son véhicule bourré de vivres destinées aux orphelins. Une vingtaine de personnes ont tenté d'arrêter le véhicule et de s'emparer de ce qu'il contenait.

Quant à elle, Ginette Gauvreau se donne encore plusieurs jours avant de se remettre totalement sur pied. «Mon coeur va mal. J'ai des étourdissements. Il ne faut pas que je regarde le plancher car j'ai toujours l'impression qu'il vibre. À chaque secousse que nous sentions, je me disais que la terre allait fendre en deux et que nous tomberions dedans», se souvient-elle.

Pensée de la semaine :

Il faut se ressembler un peu pour se comprendre,
Mais il faut être un peu différent pour s’aimer.

dimanche 17 janvier 2010

Coup de gueule...

Voilà que je prends une bonne résolution, celle de reprendre l écriture… - car cela me manque avouons le,-
Voilà que je cherche quel pourrait bien être le premier nouveau sujet que je pourrai aborder, en cette nouvelle année,
Et voilà qu'arrive cette catastrophe monumentale en Haïti…et cela m'enlève toute sorte d'inspiration !!

Envie d’écrire sur le sujet ?

Oui et non !

Oui, parce je me sens en colère…et que de décrire ce sentiment me soulagerait peut être ? non… au mieux me défoulerait ?

Non, parce que je sais de toute facon qu’une majorité partage ce même ressentiment, et certains –trop – souffrent en plus physiquemen et moralement, … ! qu apporterait donc ma colère face à ceux là ! ?

Je ne m’attarderai donc pas…

Pour ce qui est de la réalité des faits : Les images médiatiques, les témoignages, les commentaires parlent d’eux même.

Mais moi ce qui m’interpelle, c’est à quel point un drame, quel qu'il soit, permet tout à coup, comme par magie, d’entrevoir la réalité des faits, pourtant déjà bien connu, et éveille le besoin réel d'agir en sorte de réparer et peut être d'éviter qu’une telle catastrophe n’arrive à nouveau.

Mais de quoi elle parle ?

Je parle de cette route sur laquelle, depuis des années, tout le monde sait qu'un jour il arrivera quelque chose… tout le monde en est sûr, parce qu’elle est en ligne droite, parce qu’un arrêt de bus scolaire s’y trouve et qu’il n’est pas signalé, et parce que personne ne respecte le 50km/heure signalé.
Plusieurs fois les habitants – les parents - du lotissement longeant cette dite route se plaignent de la vitesse excessive et qu’ils ont peur pour leurs enfants. Mais personne ne les écoute.
Et un jour… l'Accident… il avait 15 ans… il a traversé la route… la voiture est arrivé…l’a frappé…l’a tué….

15 jours plus tard, l’arrêt de bus était signalé par un panneau lumineux clignotant et un dos d’âne était installé !

Mais il a fallu qu’un drame arrive d’abord !

L accident aurait il pu être évité si ce panneau et si ce ralentisseur avaient été installés plus tôt ? Nous ne le saurons jamais… mais je serai tenté de penser que oui.

Des exemples comme ca, il doit y en avoir des dizaines. Des centaines.

Mais à quoi veut elle en venir ?

A Haïti : un malheur arrive et tout à coup, le monde entier se dévoue corps et âme pour ce pays, pourtant en détresse depuis des années !

Oh ! je dénonce pas l’aide… loin de moi ! je suis d’ailleurs très fière de mes deux pays, la France et le Canada, pour leur dévouement !

Non , ce que je dénonce, c’est cette attitude d’attendre que ce peuple soit dans une détresse à échelle mondiale, pour que les caméras se braquent sur la situation qui est la leur ! pour qu on nous fasse croire qu on découvre à quel point ils sont pauvres ! à quel point le pays va mal ! à quel point ils n ont rien ….

Et c est vrai, que c est dramatique ! et c est vrai qu ils ont besoin de nous !

Mais c était déjà vrai AVANT !!!
Ils crevaient déjà de faim AVANT !
Ils étaient déjà mal lotis AVANT !
Ils se volaient, se tuaient, se violaient déjà AVANT !
Ils attendaient déjà qu on leur viennent en AIDE AVANT !

Non, le fait de les épauler, de les soutenir, de leur apporter des solutions politiques, économiques, géographiques, médicales, etc… n'auraient RIEN changer au tremblement de terre…. Bien évidemment que NON !!!

Mais pourquoi faut il encore une fois qu un tel drame arrive pour qu on s'appercoive de la réalité ?
Qui se préoccupait d’Haiti AVANT ??
Qui ?

Si quelques millions, millions que l on pourrait prélever chez les plus riches sans leur demander leur avis (les statistiques démontrent que si 1/10 de la richesse mondiale était redistribué, cela suffirait à ce que plus personne n’ait ni faim ni soif sur la terre….) avait pû être donné à ce pays, le plus pauvre d’Amérique,(waouh !! méchante autre statistique non ??) avant le séisme, peut être le pays aurait il pu se construire des bâtiments plus sûrs ?
plus antiséisme ?
Peut être aurait il pu se prévaloir d’avoir des réserves d’eau et de nourriture ?
Peut être aurait il pu avoir une cellule de crise interne ?
Peut être aurait il pu avoir une croix rouge bien à eux ??
Peut êtr aurait il pu ………... peut être ??
On ne le saura jamais !
Mais moi je serai tenté de penser que OUI.

En tout cas, ce qu on sait TOUS, c est que le malheur est encore une fois tombé sur ceux qui n’avaient déjà rien, ce que TOUT le monde savait, mais ce pourquoi PERSONNE n’a jamais vraiment rien fait de concret…
Et maintenant, on se montre, on se pavane : nous on envoie des vivres.. nous on envoie de médicaments, nous …nous…nous…
Alors bravo de le faire AUJOURD'HUI....
Et DEMAIN ??
Dans une semaine ??
Dans un mois ??
Lorsque les médias auront quitté les lieux ???

.../...

Hihi

mercredi 13 janvier 2010

SEISME en HAITI

Ce n est pas exactement par ce genre d informations là que je pensais recommencer l écriture, mais ce déchainement de la nature en Haïti nous fait nous sentir très concerné ! Comme si la misère ne sévissait pas déjà assez dans ce petit bout de pays !!! Après n'avoir pas eu grand chose, les voilà qui n'ont plus rien....


Publié le 12 janvier 2010 à 17h23 Mis à jour le 13 janvier 2010 à 06h55

Séisme en Haïti
Un violent séisme de magnitude 7 à l'échelle de Richter a frappé Haïti peu avant 17h, mardi, causant d'importants dommages, principalement à Port-au-Prince. Des centaines de personnes seraient mortes et plusieurs sont emprisonnées sous les décombres.

Les témoignages d'horreur arrivaient au compte-gouttes, en soirée, alors que les communications avec Haïti étaient extrêmement ardues.

Le photographe de La Presse Ivanoh Demers se trouvait à Haïti en compagnie de la journaliste Chantal Guy au moment du séisme. La Presse les a joints mardi. Le photographe était à l'hôtel Villa Créole à Pétionville, banlieue proche de Port-au-Prince, lors des premières secousses. «Ici, les murs sont tous à terre, a-t-il dit. Je suis sorti de ma chambre et le mur de l'hôtel où j'étais s'est effondré à côté de moi. Tout tombait partout. C'est un cauchemar», a déclaré M. Demers, qui s'apprêtait à passer la nuit dehors.

L'épicentre du séisme est à 15 km à l'ouest de Port-au-Prince. La première secousse a duré plus d'une minute, faisant tressauter des véhicules en pleine rue. Elle a été ressentie par plus de 2 millions de personnes. Après la première secousse, des centaines de personnes sont descendues dans les rues en criant.

Au moins 13 autres secousses se sont ensuite succédé, dont l'une d'une magnitude de 5,9 et une autre de 5,5. Une alerte au tsunami a été lancée mais annulée par la suite.

Craignant l'effondrement de leurs maisons, les citoyens les ont abandonnées et se sont massés dans les rues. «On entend les gens crier et hurler. On les entend de partout. Je pense que c'est ce qu'il y a de plus difficile», a raconté Ivanoh Demers.

De nombreux immeubles de la capitale haïtienne se sont effondrés, notamment le Palais national, le ministère des Finances, le palais de justice ainsi que la cathédrale de Port-au-Prince. Le siège de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) a aussi été détruit en grande partie, a dit un employé local, selon qui plusieurs personnes se trouvaient sous les décombres.

Partout dans la région de la capitale haïtienne, les dommages étaient majeurs. On signalait plus de maisons effondrées que debout. Une nuage de poussière s'est élevé au-dessus de la ville.

Marjorie Villebranche, qui travaille à la Maison d'Haïti à Montréal, a joint ses proches à Port-au-Prince. «Ils disent que partout, c'est le chaos. Les maisons se sont effondrées. Les routes aussi. Il y a des amoncellements de maisons, d'autos et de gens. On ne distingue pas les corps dans les débris», a déclaré Mme Villebranche.

Producteur de spectacles évangéliques à Montréal, Jean Wesley Charles a réussi à parler à sa famille, qui habite Port-au-Prince. Son frère Jean-Marie rentrait chez lui quand la route s'est mise à trembler. «Il dit qu'il a failli tomber dans une crevasse, a raconté M. Charles. Quand il est arrivé chez lui, tout l'intérieur de sa maison était détruit.»

La Presse a joint Jean-Marie Charles à Port-au-Prince. «Il y a beaucoup, beaucoup de dommages. Mais moi, ça va», a dit M. Charles avant que la communication ne soit interrompue.

Les deux neveux de Jean Wesley Charles habitent près de l'aéroport de Port-au-Prince, à Village Solidarité. «Ils n'ont plus de maison. Dans leur quartier, tout est détruit, a-t-il dit. Plus personne n'a d'électricité.»

Quarante-deux agents du Service de police de la Ville de Montréal se trouvent en Haïti et certains manquent à l'appel, a déclaré mardi soir le chef du corps policier, Yvan Delorme. Le SPVM et la Gendarmerie royale du Canada participent depuis 20 ans à un programme visant à épauler la Police nationale d'Haïti.

Un premier convoi d'aide est déjà parti des États-Unis en direction d'Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques. Un peu plus de deux des neuf millions d'habitants du pays habitent Port-au-Prince. Quelque 70 % des Haïtiens vivent avec moins de 2 $ par jour.

Selon l'ambassade d'Haïti aux États-Unis, le tremblement de terre d'mardi est une «catastrophe majeure» pour le pays, déjà frappé par une série de catastrophes naturelles meurtrières dans les dernières années.

Notre journaliste Chantal Guy était à Port-au-Prince en compagnie de l'auteur Dany Laferrière à l'occasion du festival littéraire Étonnants Voyageurs. Lundi soir, dans un courriel, elle a écrit qu'elle avait parlé deux fois à la radio en compagnie de l'écrivain. «Les voix de Chantal Guy et d'Ivanoh Demers ont résonné à 8 h et à 5 h aux heures de grande écoute à Port-au-Prince. La magie que je ressens, c'est que tout le monde est étonné que nous soyons ici pour la littérature. Nous avons une autre approche que ce à quoi ils sont habitués, et ça nous ouvre des portes», a écrit Mme Guy, qui se porte bien, tout comme M. Laferrière.

Les Haïtiens se réjouissaient donc en début de semaine de savoir nos journalistes là pour quelque chose de positif plutôt que pour une catastrophe. Et la catastrophe les a rattrapés.

lundi 11 janvier 2010

Résolution 2010

Je viens tout juste de lire le blog d'une maman ''a-mie-doptante'' comme moi,...euh....comme nous finalement, puisqu'elle aussi a des enfants ''bio''-et en passant Mel' continue d'écrire stp, je ne m'en lasse pas !!!!- et en la lisant, je me suis rendue compte que parmis les diverses résolutions que j'ai pû prendre pour cette nouvelle année, j'en avais oublié une (et je vais te la voler si tu permets) : tenir mon blog plus à jour !

Je sais qu'il fait des heureux (comme genre ma famille et mes amis qui sont quelque chose comme 6 000 km de moi), mais en plus de partager mon quotidien, ma vie, mes états d'âme, il me permet(tait) aussi de me ''défouler'', d'exorciser, de me questionner, et de me marrer... petites choses qui commencent à me manquer !
Donc voilà, c est publiquement dit, écrit et consigné : je vais me remettre à ''vous'' et à ''m' '' écrire !
Mais pas tout de suite... on va souper lôô lôô !!
Alors à plus tard !

NE PRENEZ PAS DE DROGUE... C EST PAS BON...